(Agence Ecofin) - Shell vient de présenter à l’industrie sa nouvelle stratégie d’investissement qui prévoit une injection annuelle de 30 milliards de dollars entre 2021 et 2025, y compris des dépenses d'acquisition mineures pouvant atteindre 1 milliard de dollars.
Les activités principales en amont, les activités de transition de premier plan et les activités de production d'énergie émergente sont les trois axes sur lesquels seront concentrés ces investissements.
Si cela n’a pas été mentionné, l’Afrique devrait jouer un rôle important dans cette stratégie, si l’on s’en tient aux projets de développement prévus sur le continent, notamment au Nigeria. Etant donné les opportunités qu’offre actuellement l’amont africain, il ne serait pas étonnant de voir la compagnie anglo-néerlandaise s’arroger des actifs dans les nouveaux bassins émergents du continent.
D'ici la fin de l'année prochaine, Shell prévoit d'achever son programme de rachat d'actions de 25 milliards de dollars. A moyen terme, à l'horizon 2025, elle prévoit de distribuer aux actionnaires 125 milliards de dollars ou plus sous forme de dividendes et de rachats d'actions au cours de la période.
Entre 2011 et 2015, les dividendes aux actionnaires étaient d’environ 52 milliards de dollars et 90 milliards de dollars entre 2016 et 2020.
En outre, Shell prévoit un flux de trésorerie disponible de 28 à 33 milliards de dollars, d'ici la fin de l'année.
Olivier de Souza