(Agence Ecofin) - Après avoir lancé ses activités au Gabon, en octobre 2017, et au Togo, en mars 2018, le fournisseur d’accès à Internet par fibre optique, Vivendi, trépigne d’impatience d’investir de nouveaux marchés, en Afrique centrale et de l’Ouest.
Selon jeuneafriquebusinessplus.com, la société a des vues sur le Cameroun, le Congo, le Bénin, la Côte d’Ivoire et la Guinée, etc. Des dossiers de demande d’autorisation pour s'installer auraient déjà été déposés auprès des autorités de régulation des marchés télécoms de ces différents pays.
Dans ces nouveaux marchés convoités, Vivendi ciblerait des villes de plus de 2 millions d’habitants. Des capitales et villes économiques en somme, dotées d’une population avec un train de vie assez élevé, capable donc de s’offrir ses services.
Dans son rapport de juin 2015, intitulé « La consommation en Afrique : Le marché du XXIe siècle », le cabinet Deloitte indiquait que « les jeunes africains représenteront une grande partie de la classe moyenne émergente et aspireront à un plus grand choix de produits alimentaires, de produits de consommation et de loisirs, ainsi qu’à une plus grande connectivité ».
Vivendi, conscient de cette soif croissante des jeunes africains pour la connectivité de qualité, cherche à se positionner sur les marchés d’Afrique francophone encore riches en opportunités d’affaires.
En Afrique anglophone, le marché de la FTTH (Fibre jusqu'à l'abonné-Fiber to the home) est un champ de bataille depuis 2016, où s’affrontent de grands groupes comme Liquid Telecom, FibreCo, Vumatel, Dark Fibre Africa, etc.
Comme dans ses autres marchés, Vivendi devrait procéder de la même manière pour apporter la connectivité à domicile dans ses potentiels nouveaux marchés. La société s’associe à la compagnie nationale de distribution d’électricité publique pour déployer son réseau de fibre optique, via son réseau de pylônes électriques.
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