(Agence Ecofin) - Le Liban a présenté, le 19 février, la candidature du banquier d’affaires Ziad Hayek (photo) à la présidence de la Banque mondiale.
M. Hayek, qui occupe depuis 2006 le poste de secrétaire général du Haut conseil de la privatisation libanais, est pour le moment l’unique concurrent de l’Américain David Malpass, désigné au début du mois par Donald Trump.
D’autres candidatures devraient cependant être déposées, d’ici le 14 mars, mais trois au maximum seront soumises au vote des administrateurs.
La candidature du sous-secrétaire aux affaires internationales du Trésor américain, qui est un adversaire déclaré du multilatéralisme, a suscité des réserves au sein du Conseil des administrateurs de la Banque mondiale, l’organe exécutif de l’organisation.
Le nouveau président de la Banque mondiale devrait être désigné avant les réunions de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, prévues en avril.
Jusque-là, la présidence de l’institution n’a jamais échappé aux Etats-Unis qui disposent du plus grand nombre de voix.
Lire aussi:
07/01/2019 - Démission surprise de Jim Yong Kim le président du groupe de la Banque Mondiale
Johannesburg, Afrique du Sud : « Faire place au changement : façonner la prochaine ère de prospérité de l’Afrique »