Gabon : la Société d’incubation numérique lance la 2e édition du programme d’accélération des start-up

(Agence Ecofin) - La Société d’incubation numérique du Gabon (Sing SA) vient de procéder au lancement de la 2e édition du programme national d’accélération des start-up à Libreville.

Ce programme, dénommé Cohorte Innovation 4.0, offre aux entreprises en phase de démarrage l’accès au mentorat, à des investisseurs et à d’autres formes de soutien pour les aider à devenir stables et autonomes. Il se résume en un processus d’accélération de trois mois, proposé par l’incubateur dirigé par Yannick Ebibie (photo) et s’adresse aux start-up numériques innovantes basées au Gabon.

De manière technique, une fois sélectionnées pour participer à ce programme, les start-up bénéficient d’un traitement particulier. Il s’agit, entre autres, de 200 heures d’appui en exécution de projet ; 50 heures de mentoring ; 21 heures de formation dans un espace de travail agréable, sponsorisée par le ministère de l’Economie numérique, dans le cadre du projet e-Gabon.

A l’issue du programme, les start-up les plus méritantes pourront prétendre à un financement couvrant leurs dépenses d’exploitation sur une période d’un à deux ans. Il est à noter que tout au long de ce programme d’accélération, les experts donneront aux start-up les éléments indispensables pour optimiser leurs finances et techniques de vente. Une évaluation hebdomadaire permettra également d’ajuster un apport personnalisé à chaque start-up.

Dans le même temps, les premiers incubés mettront en exergue la possibilité qui leur a été donnée de développer leurs premières clientèles, de valider leurs marchés, de se préparer à la levée de fonds ou encore d’améliorer leurs idées de projets.

Pour Cohorte Innovation 4.0, la Sing SA recherche des projets avec au minimum deux fondateurs disponibles à Libreville, pendant un minimum de trois mois. Cependant, ils devraient proposer une offre innovante à la sous-région. Ils devraient aussi avoir une bonne connaissance du secteur et du problème qu’ils souhaitent résoudre et démontrer une culture poussée du résultat.

Stéphane Billé