(Agence Ecofin) - Le 5 octobre 2019, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto (photo), et une centaine de ses militants et sympathisants ont été libérés au cours d’une audience au tribunal militaire de Yaoundé.
Dans un communiqué signé le 4 octobre dernier, le secrétaire général de la présidence la République (SG-PR) du Cameroun, Ferdinand Ngoh Ngoh, informait que le président Paul Biya a décidé de l’arrêt des poursuites pendantes devant les tribunaux militaires, contre certains responsables et militants de partis politiques, et notamment du MRC.
« Cette décision, qui intervient au moment où s’achèvent les assises du Grand dialogue national convoqué par le chef de l’Etat, procède de sa volonté constante de promouvoir un climat de paix, de fraternité et de concorde entre les filles et les fils du Cameroun, propice au développement socio-économique de notre pays », explique le SG-PR.
Maurice Kamto et ses partisans ont été arrêtés pour avoir, entre autres, organisé des marches interdites le 26 janvier au Cameroun, et revendiquer la victoire à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. Ceci, malgré la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel du Cameroun donnant Paul Biya vainqueur avec 71,28 % contre 14,23 % pour le président du MRC.
Par ailleurs, la justice soupçonnait un lien entre le MRC et des individus se réclamant d’une organisation dénommée « Brigade Antisardinards » qui a entrepris le saccage de plusieurs ambassades à l’étranger, ce même 26 janvier. Maurice Kamto, lui, a toujours réfuté cette accusation.
S.A.
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