(Agence Ecofin) - Au Burundi, Frédéric Nahimana (photo), le ministre de la Communication, a publié hier un communiqué de presse pour expliquer pourquoi le service public (RTBN) ne retransmet pas la CAN 2019 en direct.
D’après lui, les droits de diffusion de la compétition sont exclusivement détenus par des « multinationales et des sociétés de télédiffusion satellitaire étrangères qui les revendent à des pays voulant capter leurs signaux ».
Le ministre révèle également que les tarifs proposés au radiodiffuseur burundais sont passés de 15 000 à 350 000 euros. Comme il l’explique, la compétition a débuté 9 jours avant la clôture de l’année budgétaire 2018-2019, empêchant de mobiliser une somme aussi importante non prévue dans le budget.
« Parmi les 54 pays du continent africain, seulement une dizaine ont été en mesure de remplir les exigences de ces détenteurs exclusifs des droits de diffusion de ces matches », a-t-il complété.
Malgré tout, Frédéric Nahimana a tenu à dédramatiser la situation en expliquant que les Burundais suivent régulièrement la CAN grâce à des opérateurs comme Canal+ et DsTV.
Servan Ahougnon
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