(Agence Ecofin) - Le président de la République du Ghana, Nana Akufo-Addo (photo), a procédé le 20 mars 2019 au lancement du projet e-justice. Il s’agit, selon le chef de l’Etat, d’une plateforme électronique mise à disposition pour recenser les affaires judiciaires, permettre l’accès aux services juridiques et payer des amendes en ligne. La plateforme attribuera également, de manière automatique, des affaires à des tribunaux et à des juges, permettant ainsi de réduire les risques de corruption de la justice et de conflits d’intérêts.
Le système judiciaire sans papier, Nana Akufo-Addo a expliqué qu’il fonctionnera avec une ingérence minimale. Il ne sera pas possible de modifier des dossiers, de voir des affaires être oubliées ou des droits violés. « Le projet tente de faire en sorte que la loi évolue au même rythme que la technologie, mettant ainsi fin au phénomène séculaire des ‘’dossiers manquants’’ et aux litiges sans fin qui nuisent à l’efficacité de la justice dans le pays depuis plusieurs années », a souligné le président de la République.
Le projet e-justice sera rendu efficace par le projet « e-case register », le registre électronique des affaires judiciaires lancé en mai 2018 par le vice-président Mahamudu Bawumia. Le registre contient des informations telles que les titres des affaires, les types d'infractions, le sexe des accusés, les coordonnées du poste de police, les enquêteurs et les avocats directement impliqués dans une affaire, entre autres.
Avec ces différentes solutions électroniques, Nana Akufo-Addo estime que le système e-justice détiendra toutes les informations concernant le nombre de condamnés, les dates déclarées, la nature des infractions, le nombre de personnes en détention provisoire ou en attente de procès, entre autres, pour une justice transparente, efficace et éthique.
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.