(Agence Ecofin) - En dépit de son dynamisme, le secteur agricole kenyan est encore à la traîne du côté de la transformation à plus forte valeur ajoutée.
Dans sa mise à jour économique sur le pays publiée au début de ce mois, la Banque mondiale souligne que seulement 16% des exportations agricoles sont transformées contre 57% pour les importations agricoles.
Selon l’institution, la valeur des expéditions de produits agricoles transformés par habitant du Kenya est de 11 millions $, un chiffre en-dessous de celui de l’Afrique du Sud (83 millions $) et de la Côte d’Ivoire (77 millions $).
Pour expliquer cette situation, la Banque mondiale indique que la majorité des articles d’exportation ne demande pas de transformation (fleurs coupées), ou ne requiert qu’un traitement primaire avant exportation (thé et café).
Dans le lot des produits transformés exportés, seulement l’ananas et le haricot ont atteint une envergure importante avec des recettes d’exportation respectives de 100 millions $ et de 50 millions $ par an.
D’après l’institution, un énorme potentiel reste à exploiter afin de développer l’exportation des produits transformés. Parmi les pistes prometteuses, figurent notamment les purées de fruits (mangue, fruit de la passion), les légumes, les noix et la
viande.
Au Kenya, l’agriculture est la cheville ouvrière de l’économie. Le secteur fournit 51% du PIB d’une manière directe et indirecte. Il fournit 56% de l’emploi total et représente également 65 % des exportations totales de marchandises.
Meknès, Maroc.