(Agence Ecofin) - Le Sénégal a décidé d’éponger la dette des riziculteurs et des producteurs de tomates, afin de relancer ces deux secteurs. Ainsi, c’est une ardoise de 11,5 milliards de francs cfa, que le gouvernement s’est ainsi décidé à effacer.
« Pour l’essentiel, les producteurs avaient mis l’accent sur leurs difficultés à exercer leurs activité du fait d’une dette insupportable » a indiqué le ministre sénégalais de l’agriculture et de l’équipement rural, Pape Abdoulaye Seck.
Selon le ministre, cette mesure ne constitue qu’un premier pas puisque le pays ne compte pas en rester là. L’APS rapporte qu'elle tient de source bien informé que « le gouvernement ne va pas s’arrêter là et va procéder au réaménagement des infrastructures et à l’équipement du monde rural en y introduisant 375 motopompes et plus de 50 moissonneuses-batteuses.» Une ambition, qui sera réalisée par le biais d’un programme dont la valeur est estimée à 32 milliards de francs fa.
Rappelons que les riziculteurs du pays pourraient rencontrer de nouvelles difficultés si le tarif extérieur commun de la CEDEAO entrait éventuellement en vigueur. Le texte dont l’application sera officielle à partir du 1er janvier prévoit une imposition du riz de l’ordre de 5%. Une imposition qui pourrait s'avérer insuffisante pour assurer la protection de la production nationale contre les importations.
Aaron Akinocho
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.