(Agence Ecofin) - 20 %, c’est l’intérêt passif minimum que l’État sud-africain envisage de contrôler dans les projets d’exploration et de production de pétrole. Ceci est prévu dans un projet de loi en cours d’élaboration.
Le texte prévoit également une participation d’au moins 10 % pour les partenaires noirs et la création d’une Agence du pétrole qui régulera le secteur. Ce projet a été publié par anticipation, la semaine dernière, par le ministère des Ressources minérales et de l’Énergie au Journal officiel. Il faut dire que le projet de loi sépare les règles régissant le secteur des ressources pétrolières des lois qui s’appliquent à l’exploration minière.
La diffusion de ces informations vise à rassurer les investisseurs, car ces dernières années, des sociétés d’exploration comme Shell ont ralenti leurs activités dans le pays en invoquant l’incertitude législative.
La finalisation du code pétrolier est également devenue urgente depuis que Total a annoncé en février dernier, la première découverte significative en eaux profondes, au large des côtes sud-africaines. Il s’agit d’un vaste gisement de condensat de gaz naturel sur le bloc 11B/12B dans le bassin de l’Outeniqua.
Olivier de Souza
Lire aussi :