(Agence Ecofin) - Lundi, Reuters a révélé que le gouvernement algérien a signé un accord avec le cabinet d’avocat américain Curtis et les consultants Mallet-Prevost et Colt & Mosle LLP, pour l’aider à élaborer le nouveau code pétrolier. Le gouvernement et l’ensemble des parties prenantes du secteur visent ainsi, redynamiser le secteur en attirant davantage d’investissements.
Outre, les conséquences de la faiblesse des prix du pétrole, les investissements dans le secteur ont beaucoup reculé ces dernières années, laissant place à une production stagnante notamment.
Le pays essaye en vain, d’attirer de nouveaux investisseurs pour développer ses immenses réserves de pétrole et de gaz mais l’industrie est formelle : le code pétrolier en vigueur n’est pas attractif. Or, le pétrole et le gaz représentent les plus importants pourvoyeurs de devises pour l’Algérie. C’est ce qui explique cette attention particulière portée par Alger à ce dossier.
Abdelmoumen Ould Kaddour (photo), le patron de la société publique des hydrocarbures, Sonatrach a surtout tenu à préciser que les acteurs locaux du secteur seront associés à l’élaboration du texte.
Comme le rappelle notre source, le débat sur les nouvelles réformes à apporter au document est souvent ralenti par la vieille garde, plutôt conservatrice et qui hésite à opérer une plus grande ouverture du marché local.
On sait également que le nouveau code pétrolier prévoit des exonérations fiscales intéressantes et un chapitre complet sur comment encadrer l’exploitation du gaz de schiste.
Olivier de Souza