(Agence Ecofin) - Alex Mould (photo), un ancien directeur général de la société publique ghanéenne du pétrole a déclaré dans la presse que les accords de regazéification de gaz naturel liquéfiés (GNL) signés récemment par le gouvernement souffrent d’un grand manque de transparence. Des propos qui ont alerté l’opinion publique et cristallisent l’actualité du secteur énergétique ghanéen actuellement.
Il s’agit des accords de regazéification de Helios/China Harbor Engineering/GNPC et celui de Rosneft LNG qui consistent à importer le gaz naturel et à le gazéifier de nouveau avant de s’en servir pour produire de l’électricité. Un terminal d’importation et de traitement est déjà en construction au port de Tema.
Selon l’ex responsable, ces accords doivent être réexaminés car il existe un manque criant de conseillers compétents de calibre mondial dans les domaines technique, commercial et juridique pour les peaufiner et les mettre en œuvre. Il soupçonne aussi des manquements et des détails opaques étant donné la courte période de négociation de ces contrats.
Mould indique par ailleurs, la nécessité de résilier le contrat de Gazprom car les coûts associés sont énormes et ne profiteront pas au Ghana.
En outre, le manque d’informations sur l’évolution du contrat est indexé. « Cela fait maintenant un an, et pourtant, les parties prenantes, y compris le Parlement et la société civile, ne reçoivent pas beaucoup d'informations sur le projet de regazéification du GNL de la part du gouvernement, du ministère de l'Energie ou de la GNPC. Il y a d'autres questions permanentes qui appellent des réponses.», a-t-il déclaré.
Olivier de Souza
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