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Pamphile Mezui-Mbeng, DG de BBS School : « Notre pourcentage de réussite avoisine les 98% en Licence et Master »

  • Date de création: 27 juin 2019 08:58

(Agence Ecofin) - BBS s’impose peu à peu, en Afrique centrale, comme l’école de référence dans les domaines de la banque, de la finance et du management.  Sa proximité avec le monde de l’entreprise offre aux étudiants un enseignement orienté sur le savoir-faire concret, particulièrement recherché sur le marché de l’emploi. Entretien avec Pamphile Mezui-Mbeng, son directeur général.

Agence Ecofin : Vous assumez la direction de la BBS School depuis bientôt une année. Quel bilan tirez vous de cette première période ?

Pamphile Mezui-Mbeng : On peut globalement retenir qu’un certain nombre d’objectifs assignés par le Conseil d’administration de BBS ont été atteints. C’est par exemple le cas du retour à un calendrier académique international, avec une rentrée le 3 septembre et une fin des cours au 30 juin. Mais on peut encore citer l’amélioration du niveau d’encadrement de nos étudiants, avec des innovations apportées sur le contrôle de la qualité des enseignements dispensés, le recrutement des enseignants de qualité, la conformité au dispositif réglementaire du système LMD, et l’amélioration de la gestion administrative du parcours des étudiants. Ces efforts doivent néanmoins se poursuivre, car nous avons l’ambition de devenir une école de référence à l’échelle continentale.

AE : Quelle proportion de vos étudiants sortira cette année de votre business school avec une Licence et avec un Master ?

PMM : Le pourcentage de réussite à BBS avoisine les 98% en Licence et Master. Cela peut s’expliquer par les conditions d’accueil et le niveau élevé de l’encadrement que nous offrons à nos étudiants.

104 etudiant

« La question de l’employabilité des diplômés de BBS est cœur de notre stratégie de formation »

AE : BBS accueille-t-elle essentiellement des Gabonais ?

PMM : La proportion de Gabonais est élevée, mais il faut noter que l’école gagne en notoriété à l’international, au regard de la participation au concours d’entrée à BBS, d’un nombre important d’étudiants étrangers de nationalité congolaise, camerounaise, béninoise,…

AE : Une formation chez BBS est-elle accessible sur le plan financier ?

PMM : Comparativement aux universités et grandes écoles européennes ou nord-américaines, le rapport qualité-coût de la formation reste largement favorable à BBS. La perspective de l’augmentation des frais de scolarité dans les universités françaises, première destination des étudiants d’Afrique francophone, conforte cette assertion. Un jeune africain qui souhaite se former dans les métiers de la finance, aurait donc un réel avantage à entrer à BBS.

AE : Peut-il bénéficier de bourses ou d’aides diverses ?

PMM : Les étudiants de BBS ont la possibilité de candidater aux bourses sociales proposées par la Fondation BGFIBANK. Ces dernières sont accordées selon un classement axé essentiellement sur le critère des performances académiques.

AE : Quelle proportion d’éléves en fin de cursus, est généralement engagée par le groupe BGFI ?

PMM : La question de l’employabilité des diplômés de BBS est cœur de notre stratégie de formation qui mise sur la qualité plutôt que le nombre d’étudiants. Ainsi, au terme de leur formation, la proportion de diplômés recrutés par le Groupe BGFIBank est actuellement de 80%.

AE : Est-ce que la formation comprend également des cours en vidéo à distance ?

PMM : A l’instar de grandes écoles de cette catégorie, BBS est effectivement équipée en matériel didactique de pointe permettant de recevoir des cours par le biais de cette technologie.

AE : La BBS School produit-elle elle-même des MOOCs ?

PMM : La production des MOOCs est un projet que nous voudrions faire aboutir à court terme.

AE : Une partie de vos activités concerne la formation permanente. Combien d’interventions en entreprise avez vous réalisées, cette dernière année par exemple ?

PMM : Pour l’année en cours, nous en sommes à une trentaine de formations délivrées essentiellement aux filiales du Groupe BGFIBank. Ce chiffre est appelé à croître d’ici la fin de l’année, compte tenu de la place que le Groupe accorde à la formation du capital humain, et de son ambition de rester leader en Afrique centrale et au-delà.

AE : Quels sont les domaines de formation permanente les plus demandées par les entreprises ?

PMM : Il s’agit principalement des formations bancaires en lien avec la maîtrise des risques et l’optimisation des performances.

AE : Existe-il un réseau actif d’anciens élèves ?

PMM : Oui, c’est le cas par exemple de l’association des titulaires d’ITB, un diplôme que nous préparons en partenariat avec le CFPB en France.

AE : Au delà de votre charge de DG, vous poursuivez des activités de recherche. En quoi consistent ces recherches ?

PMM : Actuellement, notre programme de recherche est orienté vers la problématique de la stabilité du système bancaire, partant d’un certain nombre d’hypothèses sur les interactions et les stratégies des banques.

AE : Enfin, une question d’actualité : que pensez-vous de la récente décision de la BEAC de laisser le jeu de la concurrence déterminer les taux de commission de change ?

PMM : Ayant modestement contribué en 2018 à la réforme relative à la réglementation du change en zone CEMAC, dans le cadre d’une étude conduite par le GABAC, je partage le choix de la BEAC et reste persuadé qu’il favorisera une baisse des frais bancaires et de devises, en plus de ce que la concurrence devrait pousser les entreprises de ce secteur à plus d’innovation.

Propos recueillis par Dominique Flaux


 
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