Agence Ecofin TikTok Agence Ecofin Youtube Agence WhatsApp
Agence Ecofin
Yaoundé - Cotonou - Lomé - Dakar - Abidjan - Libreville - Genève

Les transactions s'annoncent difficiles sur le marché secondaire, pour les titre de l’emprunt obligataire effectué par le Gabon en fin 2017

  • Date de création: 23 janvier 2018 14:00

(Agence Ecofin) - Les transactions sur le marché secondaire, des titres obligataires emis par la République du Gabon en fin d'année 2017, s'annoncent difficiles, selon des acteurs et observateurs du marché financier de la CEMAC, qui se sont confiés sous anonymat à l'Agence Ecofin. 

« Nous approchons des institutionnels notamment du Cameroun qui est le pays le plus liquide de l'espace régional, mais c'est très dur et très souvent, nos prospects rejettent les offres sans grande explication », a confié l'un d'eux. 

Certains qui ont eu des explications, s'entendent dire que, dans l'opinion des investisseurs ciblés, le Gabon ne serait plus crédible, en raison de la baisse des prix du pétrole, sa principale source de revenus. 

Une position qui peut surprendre, lorsqu'on sait que cet emprunt obligataire du Gabon bénéficie des mêmes garanties que ceux émis par le Cameroun et le Tchad et offre même un rendement supérieur avec taux d'intérêt de 6,5% (contre 5%) pour le Cameroun. Cette position ne va pas sans créer des soucis sur le marché des capitaux de ce pays. 

Le Gabon a indiqué en 2017 sa volonté de titriser une partie de sa dette publique permettant à ses créanciers situés à l'intérieur du pays, d'avoir un document de valeur qui indique clairement que le gouvernement leur est redevable. Cette forme de gestion de la dette publique avait déjà été recommandée par la Commission de Surveillance des marchés financiers de la sous-région.

Lors d'un forum qui s'était tenu à Yaoundé, au Cameroun, les responsables de cette institution avaient fait savoir qu'un des avantages de cette titrisation, était qu'elle permettrait de liquider rapidement certaines créances et, à ceux qui le souhaitent, de monnayer leurs titres.

Des sources indiquent qu'une partie de la dette titrisée du Gabon aurait ainsi fait l'objet d'échange contre, non pas de l'argent, mais des obligations (parmi celles émises récemment), qui sont une dette plus sûre et dont le remboursement est quasi certain. Ce sont des entreprises ayant bénéficié de ce mécanisme qui seraient en train de tester le marché afin de voir s'ils peuvent rapidement recevoir les liquidités dont elles ont davantage besoin que de capitaux immobilisés. 

Aussi on apprend que les responsables gabonnais seraient opposés à des achats à faible prix des obligations remises en échange des titres de dette. Ce qui rend les choses encore plus complexes, sur un marché où la demande en capitaux est forte, et l'offre assez faible. D'autres experts interrogés sur les raisons de cette situation ont présenté une vision différente des choses :

De leur point de vue, les autorités camerounaises font tout ce qui est possible pour protéger l'épargne locale, partant des techniques de dissuasion, comme on l'a souvent vu avec les sorties de la Commission nationale des Marchés Financiers (CMF), ou de persuasion (notamment via des abattements fiscaux et autre avantage non définis). 

« Vous vous rendrez compte que ce n'est pas le Gabon qui serait moins crédible que le Cameroun. Les deux pays ont la même note auprès des agences de notation (Standard & Poor's notamment). C'est juste que la culture de l'investissement doit encore être travaillée chez nous, et la capacité à prendre des risques doit être renforcée », a fait savoir l'un deux. 

Il est désormais question de voir comment se comporteront, en définitive, les obligations gabonaises sur le marché financier régional (BVMAC). Au terme des procédures, le processus de cotation devrait s'achever d'ici la fin février 2018. Une opération qui intervient à l'heure où on parle de la fusion des Bourses de Douala et de Libreville.

Idriss Linge


 
FINANCE

La BAD et le GIABA lancent un nouveau projet de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme en Afrique

18 700 millionnaires africains ont quitté le continent au cours de la dernière décennie (rapport)

Acre Impact Capital lève 100 millions $ pour financer des infrastructures adaptées au changement climatique en Afrique

Afrique de l’Ouest : Goodwell investit un montant non dévoilé dans la plateforme de commerce de détail OmniRetail

 
AGRO

L’UE pourrait rendre obligatoire sa nouvelle mesure de traitement par le froid pour tous ses fournisseurs d’agrumes

L’OMS tire la sonnette d’alarme sur une possible mutation du virus de la grippe aviaire

Le Mécanisme africain de financement des engrais reçoit 7,3 millions $ pour améliorer la productivité agricole

Nigeria : la récolte de cacao est finalement attendue à 225 000 tonnes en 2023/2024

 
MINES

La Côte d’Ivoire réforme le Conseil national de l’ITIE pour renforcer la transparence dans ses industries extractives

Une société des Émirats arabes unis s’intéresse au portefeuille de cuivre de Vedanta en Zambie

La tendance haussière actuelle devrait continuer jusqu’à la fin de l’année pour l’or qui vient de dépasser 2 400 $

Nigeria : la seule mine industrielle d’or a livré plus de 500 kg d’or au premier trimestre 2024

 
TELECOM

Nigeria : AMN renforce son offre Internet en zone rurale avec Starlink

Malgré une couverture géographique de 38 %, le Niger revendique une couverture mobile de 78 % de sa population (rapport)

La Guinée succède au Gabon à la tête du Conseil africain des régulateurs de télécommunications

Maroc : le régulateur télécoms réduit à un jour le délai de portabilité des numéros de téléphone

 
TRANSPORT

L’Ouganda négocie chez Standard Chartered Bank un prêt de 117,26 millions $ pour construire la route Kitgum-Kidepo

L'aéroport Blaise Diagne de Dakar a enregistré 741 160 passagers au premier trimestre 2024

Nigeria : l’autorité portuaire obtient un prêt de 700 millions $ de UKEF pour moderniser Apapa et Tin-Can

Le Sénégal va réceptionner pour sa marine un nouveau patrouilleur fabriqué en France

 
ENTREPRENDRE

Avec Caytu Robotics, le Sénégalais Sidy Ndao permet de contrôler des robots multi-tâches à distance

La start-up malienne Kénèya Koura digitalise des processus de prise en charge sanitaire

Ouverture des candidatures pour le 14e Prix Orange de l’Entreprenariat Social en Côte d’Ivoire (POESCI)

AFAWA Finance Togo: BAD et AGF dynamisent l'accès au financement pour femmes entrepreneures

 
ECHO

CEMAC : les pays acceptant le plus de passeports africains sans visa

Cameroun : importations de véhicules en 2022

Le caoutchouc naturel en Côte d’Ivoire

Sénégal : chiffres de la fonction publique en 2023

 
FORMATION

Burkina Faso : le projet de formation professionnelle dès le cycle primaire se précise

Projet Better Education for Africa's Rise : la troisième phase cible l’Afrique de l’Ouest

Le Japon ouvre les candidatures 2025 de son programme de bourses aux étudiants étrangers

Au Bénin, un programme pour former les jeunes filles à la cybersécurité

 
COMM

Togo : le régulateur relève des « manquements graves » de RFI et France 24 dans la couverture de l’actualité locale

Elections : le régulateur togolais des médias suspend la délivrance des accréditations à la presse étrangère

Y’Africa, le magazine TV des talents africains : Orange annonce une troisième saison consacrée aux sportifs du continent

Canal + passe à 40,8 % de parts de MultiChoice et réduit ainsi le prix à payer pour racheter le sud-africain