(Agence Ecofin) - Le gouvernement kenyan a soumis au parlement, la semaine dernière, un projet de budget record estimé à 3500 milliards de shillings (environ 34,6 milliards $) pour l’exercice 2018/2019 (juillet-juin).
Ce projet de budget qui est en hausse de 25% par rapport au budget de l’exercice en cours (2017/2018) qui s’élève à 2 600 milliards de shillings (environ 25,7 milliards $), permettra la mise en œuvre de l’ambitieux programme de développement du Président Uhuru Kenyatta, le « Big four agenda ».
Ce plan prévoit, en plus d’un environnement des affaires plus attractifs, d’importants investissements dans quatre principaux domaines que sont l’agriculture, l’industrie manufacturière, la santé et la construction de logements. Ceci, dans l’objectif d’accélérer la croissance économique et de « transformer » la vie des Kenyans à travers la création d’emplois, l’amélioration des conditions de vie, la réduction du coût de la vie, de la pauvreté et des inégalités.
A cet effet, le projet de budget prévoit, entre autres, 68 milliards de shillings kenyans (672 millions $) pour le secteur de l’énergie, dont 13 milliards de shillings (128 millions $) consacrés à la production d'électricité et 53 milliards de shillings (524 millions $) au transfert d'énergie et à la distribution.
Par ailleurs, ce sont 17,97 milliards de shillings (178 millions $) qui sont prévus pour l’irrigation et 5,56 milliards de shillings (55 millions $) pour l’agriculture et la recherche.
L’industrie se voit, quant à elle, attribuer 6,91 milliards de shillings (69 millions $), tandis que 24 milliards de shillings (238 millions $) sont alloués pour le développement des infrastructures TIC.
En outre, ce sont 4,91 milliards de shillings (49 millions $) qui sont prévus pour la formation et le soutien aux jeunes, tandis que 2,92 milliards de shillings (29 millions $) seront consacrés à la lutte contre la corruption.
Enfin, 32 milliards de shillings (317 millions $) bénéficieront au département du logement, de l'urbanisme, du développement et des travaux publics.
A noter que lors de l’examen préliminaire de ce projet par la commission en charge du budget au parlement kenyan, celle-ci a d’ores et déjà recommandé une révision à la hausse des dotations budgétaires prévues pour les départements de l’énergie, du logement, des infrastructures, de l’irrigation, de l’agriculture et de la recherche.
Borgia Kobri
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