Agence Ecofin TikTok Agence Ecofin Youtube Agence WhatsApp
Ecofin Finance
Agence Ecofin
Yaoundé - Cotonou - Lomé - Dakar - Abidjan - Libreville - Genève

Kenya : le secteur bancaire reçoit un appui fort du chef de l’Etat dans la bataille pour la suppression de la limitation des taux d’intérêt

  • Date de création: 17 octobre 2019 17:01

(Agence Ecofin) - Les banques commerciales opérant sur le marché kényan ont reçu un appui fort de l'exécutif de ce pays, dans leur bataille pour la suppression de la loi qui plafonne les taux d'intérêt applicables sur les crédits bancaires. Le président Uhuru Kenyatta (photo) a refusé en effet, de parapher la Loi de finances pour l'exercice budgétaire 2019/2020 que lui ont transmise les parlementaires, tant que ne sera pas supprimée la disposition querellée.

La nouvelle a fait plaisir aux banques qui font une pression forte depuis les premières discussions sur cette mesure, pour qu'elle ne soit pas appliquée, et même après son entrée en vigueur. Dans l'esprit de la loi, il était question de permettre aux Kényans d’accéder à des crédits bancaires à taux réduits. Le maximum autorisé dans le cadre de cette loi est de 4% au-dessus du taux directeur de la Banque centrale.

Le gouvernement justifie sa volonté de voir cette loi retirée, par le fait qu’elle n'a pas conduit à un boom du crédit à l'économie, au contraire. Des données collectées sur le marché financier et celles publiées par la Banque centrale indiquent en effet, que les volumes des nouveaux crédits bancaires ont affiché une faible progression depuis 2016 au Kenya. Les banques expliquent ne pas vouloir prendre trop de risques de peur de ne pas être rémunérées à juste titre.

Du côté de l'exécutif kényan, on indique que cette situation a contribué à faire stagner l'économie, notamment certains secteurs comme celui de l'immobilier qui a vu le nombre de ventes baisser, parce que les acquéreurs n'ont plus la possibilité d'avoir un appui bancaire. Même si la mesure est retirée, rien ne dit que les crédits bancaires vont s'envoler au Kenya.

La situation macroéconomique semble bonne, mais le pays connait des poches de faiblesse. Les capacités de production du secteur privé local demeurent assez faibles et l'économie repose sur une dette qui ne cesse d'augmenter et de nombreux investissements étrangers, qui ne créent pas forcément les volumes d'emplois capables de générer une forte croissance. La réaction du Parlement est donc à suivre. Ses membres ont déjà fait savoir qu'ils ne changeront rien, tant que les banques ne prouvent pas qu’elles peuvent s'abstenir d'appliquer des taux usuraires, voire abusifs.

Idriss Linge



 
GESTION PUBLIQUE

Côte d’Ivoire : le gouvernement approuve l’adhésion à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement

Sénégal : Bassirou Diomaye Faye prend ses marques avec de premières visites en Mauritanie et en Gambie

Choléra : l’OMS préqualifie un nouveau vaccin oral plus facile à fabriquer dans un contexte de pénurie

« Le Contrat de Partage de Production, une opportunité pour les pays africains » (Gacyen Mouely)

 
AGRO

L’UE pourrait rendre obligatoire sa nouvelle mesure de traitement par le froid pour tous ses fournisseurs d’agrumes

L’OMS tire la sonnette d’alarme sur une possible mutation du virus de la grippe aviaire

Le Mécanisme africain de financement des engrais reçoit 7,3 millions $ pour améliorer la productivité agricole

Nigeria : la récolte de cacao est finalement attendue à 225 000 tonnes en 2023/2024

 
MINES

La Côte d’Ivoire réforme le Conseil national de l’ITIE pour renforcer la transparence dans ses industries extractives

Une société des Émirats arabes unis s’intéresse au portefeuille de cuivre de Vedanta en Zambie

La tendance haussière actuelle devrait continuer jusqu’à la fin de l’année pour l’or qui vient de dépasser 2 400 $

Nigeria : la seule mine industrielle d’or a livré plus de 500 kg d’or au premier trimestre 2024

 
TELECOM

Nigeria : AMN renforce son offre Internet en zone rurale avec Starlink

Malgré une couverture géographique de 38 %, le Niger revendique une couverture mobile de 78 % de sa population (rapport)

La Guinée succède au Gabon à la tête du Conseil africain des régulateurs de télécommunications

Maroc : le régulateur télécoms réduit à un jour le délai de portabilité des numéros de téléphone

 
TRANSPORT

L’Ouganda négocie chez Standard Chartered Bank un prêt de 117,26 millions $ pour construire la route Kitgum-Kidepo

L'aéroport Blaise Diagne de Dakar a enregistré 741 160 passagers au premier trimestre 2024

Nigeria : l’autorité portuaire obtient un prêt de 700 millions $ de UKEF pour moderniser Apapa et Tin-Can

Le Sénégal va réceptionner pour sa marine un nouveau patrouilleur fabriqué en France

 
ENTREPRENDRE

Avec Caytu Robotics, le Sénégalais Sidy Ndao permet de contrôler des robots multi-tâches à distance

La start-up malienne Kénèya Koura digitalise des processus de prise en charge sanitaire

Ouverture des candidatures pour le 14e Prix Orange de l’Entreprenariat Social en Côte d’Ivoire (POESCI)

AFAWA Finance Togo: BAD et AGF dynamisent l'accès au financement pour femmes entrepreneures

 
ECHO

CEMAC : les pays acceptant le plus de passeports africains sans visa

Cameroun : importations de véhicules en 2022

Le caoutchouc naturel en Côte d’Ivoire

Sénégal : chiffres de la fonction publique en 2023

 
FORMATION

Burkina Faso : le projet de formation professionnelle dès le cycle primaire se précise

Projet Better Education for Africa's Rise : la troisième phase cible l’Afrique de l’Ouest

Le Japon ouvre les candidatures 2025 de son programme de bourses aux étudiants étrangers

Au Bénin, un programme pour former les jeunes filles à la cybersécurité

 
COMM

Togo : le régulateur relève des « manquements graves » de RFI et France 24 dans la couverture de l’actualité locale

Elections : le régulateur togolais des médias suspend la délivrance des accréditations à la presse étrangère

Y’Africa, le magazine TV des talents africains : Orange annonce une troisième saison consacrée aux sportifs du continent

Canal + passe à 40,8 % de parts de MultiChoice et réduit ainsi le prix à payer pour racheter le sud-africain