(Agence Ecofin) - Le retrait progressif de l’énergie thermique du mix électrique kényan permettra la réduction du coût de l’énergie pour les consommateurs aussi bien domestiques qu’industriels. C’est ce qui ressort des recommandations d’un groupe de travail mis en place par le ministère de l’Energie, sur les différentes sources d’énergie à exploiter.
Charles Keter (photo), le ministre de l’Energie, a donc annoncé une initiative visant à satisfaire une plus grande part de la demande énergétique nationale, à partir des ressources renouvelables d’énergie.
« Dans un premier temps, nous allons arrêter le renouvellement des contrats de rachat de la production des centrales thermiques qui sont arrivés à leur terme. Nous allons également comparer le coût de maintenance des centrales existantes par rapport à celui de leur fermeture et agir au mieux », a affirmé M. Keter.
Le professeur Izael Pereira, qui a présidé le groupe de travail, a affirmé que les critères de fermeture des centrales thermiques seraient, entre autres, leur coût de mise en place ainsi que la période de validité des contrats afin de s’assurer que les investisseurs aient un retour sur leurs investissements.
Les centrales thermiques fournissent actuellement 21% de l’énergie produite dans le pays contre une part de 13% enregistrée en 2016. La géothermie et l’hydroélectricité sont les autres principales sources avec des parts respectives de 44 et de 33%.
Gwladys Johnson Akinocho