(Agence Ecofin) - La chute rapide du coût de mise en place des énergies renouvelables, combinée aux opportunités d’utilisation de ce type d’énergie dans d’autres secteurs tels que le transport et le chauffage réduiront conséquemment l’investissement nécessaire au processus de transition énergétique. C’est ce qui ressort du rapport « Global Energy Transformation : A roadmap to 2050 », réalisé par l’Agence international de l’énergie renouvelable (IRENA).
Selon le rapport, la transition énergétique pour garder le réchauffement en dessous de 2°C, nécessitera 110 000 milliards $ d’investissement d’ici 2050. Cette projection est à 40% moins importante que celle dernièrement faite par l’agence pour la mise en place d’un système énergétique mondial décarbonisé.
Cependant, la diversion des investissements des énergies fossiles vers les énergies renouvelables afin de rendre cette transition possible, nécessitera une forte volonté politique. En outre, un coût additionnel de 21 000 milliards $ devra être supporté. Mais, tempère Francesco La Camera (photo), le directeur de l’IRENA, ce coût supplémentaire sera compensé par des économies estimées entre 56 000 et 160 000 milliards $.
« Vu autrement, pour chaque 1$ investi dans la transition énergétique, nous aurons un retour de 3$ à 7$.», a affirmé le responsable. Des projections qui ne prennent pas en compte la baisse de la consommation en eau ainsi que l’accroissement de 2,5% du PIB mondial et une hausse de 0,2% des emplois au plan global.
Selon le document, les moyens existent aujourd’hui de satisfaire 86% de la demande énergétique mondiale grâce aux renouvelables d’ici 2050. Il est également possible de réduire les émissions des autres secteurs économiques en satisfaisant 50% de leur demande grâce à l’électricité.
Gwladys Johnson Akinocho