(Agence Ecofin) - Dans une interview accordée récemment au quotidien égyptien Al-Watan, le Premier ministre, Mostafa Madbouly (photo), a déclaré que la dette de l’Egypte avait atteint 92,64 milliards $, à la fin de l’exercice fiscal 2017-2018 (juillet-juin). Ce qui représente une hausse d’environ 14% en glissement annuel par rapport à la fin de l’exercice 2016-2017, où elle se situait à 79 milliards $.
Par ailleurs, la dette extérieure de l’Egypte représentait 37,2% du PIB du pays à la fin de l’exercice 2017-2018. En légère hausse par rapport à l’exercice précédent où elle a fini à 36,8% du PIB.
S’agissant des réserves de change du pays, elles s’élevaient à 44,2 milliards $ à la fin du mois de juin 2018. Ce qui constitue une hausse de 30% en glissement annuel par rapport à fin juin 2017 où elles affichaient un montant de 31,31 milliards $.
Notons que le niveau des réserves de change de l’Egypte qui avait chuté à 19 milliards $ en septembre 2016 (l’équivalent de 4 mois d’importations) est reparti à la hausse depuis la décision de la Banque centrale de laisser flotter la livre égyptienne en novembre 2016. Ce qui constituait d’ailleurs une exigence du Fonds monétaire international (FMI) pour la conclusion, avec le pays, d’un accord relatif à un programme économique et financier triennal appuyé par le mécanisme élargi de crédit (MEDC), d’un montant total de 12 milliards $.
Cette libéralisation du taux de change a ainsi aidé à réduire les pénuries en devises, à éliminer le marché parallèle et à amorcer une amélioration des comptes des opérations extérieures de l’Egypte.
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