(Agence Ecofin) - Citigroup, au terme du premier semestre, est arrivée en tête des volumes d'affaires gérés dans le cadre des fusions-acquisitions impliquant l'Afrique subsaharienne, a pu constater l'Agence Ecofin sur des données de Refinitiv, une des branches du groupe médiatique britannique Thomson Reuters.
Le groupe bancaire américain a été au cœur de 30,4 % de la valeur des opérations effectuées sur ce marché, avec un montant global de 6,35 milliards $ géré dans la région, au cours de 8 transactions. L'institution a tiré profit d'un vent favorable sur ce segment de marché des activités de banque d'investissement.
En effet, la valeur des transactions de fusions et acquisitions annoncées impliquant l'Afrique subsaharienne a atteint 20,9 milliards $ sur la période de référence. Elle s'affiche en hausse de 42 % par rapport à la même période en 2018. C'est aussi le plus important volume d'affaire du secteur sur un premier semestre depuis 2010.
De même, les transactions annoncées et qui ciblent l’Afrique subsaharienne ont plus que triplé de valeur, atteignant 16,9 milliards. Il faut dire qu'elles ont été tirées par l'offre de 8,8 milliards $ faite par le groupe énergétique français Total, pour acquérir les actifs africains du groupe américain Anadarko Petroleum. On précise aussi que l'essentiel du top dix de ces transactions est en cours de finalisation.
Malgré ce dynamisme, c'est une autre banque américaine (JP Morgan) qui a pris la tête du classement pour ce qui est des honoraires dégagés des activités de banque d'investissement, dans le segment fusions-acquisitions, avec un montant généré de 12,8 millions $. Citigroup arrive deuxième avec un total de 12,7 millions $ d'honoraires dégagé.
Avec un total de 63 millions $ d'honoraires, le secteur aura été sur la période, le deuxième plus rentable pour les banques d'investissement en Afrique Subsaharienne.
Idriss Linge
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.