(Agence Ecofin) - Au Ghana, la Commission de régulation des entreprises publiques a appelé les populations à ne pas tenir compte des rumeurs relatives à l’augmentation de 60% du tarif électrique national.
Selon l’organisation, il est bien prévu que le coût d’acquisition de l’énergie dans le pays soit modifié en février, mais la commission n’a pas encore déterminé si ce sera à la hausse ou à la baisse.
Une minorité de parlementaires ghanéens s’était plainte de la crise dans le secteur énergétique, affirmant que la dette de l’Electricity Company of Ghana, la compagnie électrique nationale, s’établissait à 2 milliards de cedis. Une situation qui nécessiterait une augmentation de 60% du prix de cession de l’énergie aux populations.
Bawah Munkaila, le chargé des affaires publiques et des relations extérieures de la commission, est confiant du fait que même si une augmentation du tarif électrique devrait survenir, elle ne serait pas trop élevée.
« Nous avons achevé nos consultations pour l’augmentation des tarifs à Tamel, Kumasi et Accra et permettons aux fournisseurs de services de présenter leurs propositions avant de prendre une quelconque décision. La commission continue de prendre en compte les opinions des individus et des groupes, qu’elles soient écrites ou verbales », a-t-il affirmé.
Entre autres propositions prises en compte, celle du Syndicat des travailleurs qui propose une baisse de 15% du tarif électrique.
Gwladys Johnson Akinocho