(Agence Ecofin) - En Algérie, les fraudes sur les installations énergétiques, les branchements illicites au réseau électrique notamment, ont fait perdre 11 milliards de dinars algériens (92 500 731 $) à la Société de distribution de l’électricité et du gaz (SDC) en 2018.
Cette information a été révélée par la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG). Selon les chiffres de la commission, 2 430,5 MWh d’électricité ont été trafiqués au cours de l’année écoulée, causant un manque à gagner de 11,182 milliards de dinars.
Ce préjudice est le résultat des connexions clandestines au réseau, de la manipulation illégale des compteurs d’électricité afin de réduire la quantité d’énergie enregistrée comme consommée. Selon la SDC, 20 555 plaintes ont été enregistrées au cours des trois dernières années pour fraude sur les installations électriques.
En outre, 14 082 ouvrages électriques ont été agressés par des constructions d’ouvrages à des distances non-réglementaires des installations électriques. Parmi ces installations, 2 688 étaient des lignes électriques. Autant d’infractions qui ont causé 19 incidents au cours de l’année écoulée.
Dans un registre plus gai, le pays a atteint un taux d’intégration national de 60%. C’est-à-dire que 60% de la main-d’œuvre du secteur électrique est algérienne et une proportion égale des câbles, pylônes haute tension, isolateurs électriques et transformateurs entres autres, est fabriquée localement.
Gwladys Johnson Akinocho