(Agence Ecofin) - Au Lesotho, la mine de diamants Liqhobong est à l’arrêt depuis près de deux semaines. Firestone Diamonds a indiqué que malgré ses efforts pour résoudre les problèmes qui ont entrainé une suspension de la production, l’usine de traitement ne dispose toujours pas d’une quantité d’électricité suffisante pour fonctionner.
La compagnie avait annoncé le 4 octobre dernier l’arrêt de la production en raison d’un approvisionnement intermittent en électricité. La mine est en effet alimentée par la centrale hydroélectrique de Muela qui fait actuellement l’objet de travaux de maintenance devant durer jusqu’au 1er décembre. Alors qu’elle a fait appel à la société sud-africaine Eskom pour assurer le relai, des fluctuations de tensions sont intervenues, perturbant les opérations de l’usine.
« La société a passé une commande pour louer des groupes électrogènes diesel pour faire fonctionner l’usine de traitement de la mine. Toutes les unités devraient arriver sur place d’ici la fin octobre et être pleinement opérationnelles peu après, au début de novembre », peut-on lire sur le site du groupe.
Malgré le fait que les groupes électrogènes devraient rétablir les opérations jusqu’à la fin des travaux de maintenance de la centrale de Muela, cela fera néanmoins au moins un mois plein d’interruption de la production. Alors que la compagnie n’a donné aucune précision sur l’impact que cela aura sur les prévisions pour l’exercice en cours, il est fort probable qu’elle ne produise pas les volumes escomptés (entre 820 000 et 870 000 carats). En plus, l’usage de groupes électrogènes augmentera les coûts d’exploitation de la mine, réduisant ainsi les bénéfices que l’entreprise aurait pu réaliser.
Pour rappel, la mine de Liqhobong est entrée en production commerciale en juillet 2017. Elle a produit 829 458 carats de diamants durant l’exercice 2019 (terminé en juin dernier).
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Accra, Ghana