(Agence Ecofin) - Le pétro-gazier texan ERHC Energy Inc a publié, le 14 novembre dernier, une mise à jour de ses activités sur le continent africain. La société disposant de nombreux actifs pétroliers et gaziers, en Afrique subsaharienne, a notamment publié un bilan des opérations effectuées au Kenya, dans le bassin du Tchad, à Sao Tome-et-Principe et au Nigéria.
Au Kenya, l'analyse préliminaire des résultats de forage de Tarach-1, un puits dont la construction avait pour objectifs d’établir un système pétrolier fonctionnel et de tester un système à trois réservoirs, révèle des informations encourageantes pour une éventuelle exploration plus approfondie. Les résultats des analyses indiquent la possibilité d'une production importante d'hydrocarbures. Le puits Tarach-1 couvre une zone large de 12 km2 et le bloc 11A s’étend sur une superficie totale de 11 950 km2, au nord du bassin de Lokichar. ERHC détient 35% des parts sur le bloc.
Dans le bassin du Tchad, ERHC continue de discuter avec ses potentiels partenaires pour céder une partie de ses parts sur le bloc BDS 2008 qu’elle détient à 100%. Une vaste étude sismique est en préparation actuellement. ERHC envisage, en effet, comme option de financement, la possibilité d'une cession de parts en échange de services sismiques. D'après le sondage aéro-magnétique et gravimétrique réalisé récemment par la société américaine, le potentiel du périmètre est estimé à 278 millions de barils récupérables.
A Sao Tome-et-Principe, ERHC a conclu les négociations relatives aux modalités d'un contrat de partage de production avec la société d’Etat du pétrole (ANP-STP). La société est d’ailleurs, actuellement, en discussion avec les partenaires potentiels pour une amodiation sur le bloc 4 de la zone économique exclusive ZEE.
Dans la zone de prospection située entre le Nigéria et Sao Tome-et-Principe, l'Autorité conjointe de développement des ressources pétrolières de la zone maritime à cheval sur les deux pays (JDA) continue de mener des discussions avec les autorités des deux pays et notamment le contractant américain qui contrôle les blocs JDZ 2, 3 et 4. L’objectif est de démarrer prochainement une vaste campagne d’exploration dans la zone.
Olivier de Souza