(Agence Ecofin) - En Algérie, Chikhi Kamel-Eddine, le nouveau numéro 1 du fleuron national de l’énergie Sonatrach a placé l’accroissement des réserves d’hydrocarbures et l’augmentation des exportations, au cœur de la nouvelle politique de développement de l’entreprise publique. Il l’a fait savoir dimanche dernier, lors de sa première entrevue avec la presse.
« Les efforts doivent être concentrés sur la recherche, le développement, l’exploration et la réévaluation des réserves prouvées de l’entreprise pour compenser les volumes consommés jusqu’à présent. Il faudra également augmenter ces réserves afin de garantir la sécurité énergétique à long terme de notre pays », a-t-il affirmé.
Le responsable compte s’appuyer sur le nouveau code pétrolier pour réussir sa gestion. La nouvelle loi qui encadre le secteur, a été approuvée au même moment que sa nomination et ouvre les portes à une nouvelle ère pour la Sonatrach. Jusque-là, les investisseurs étaient réticents à l’idée d’injecter des fonds dans le secteur, car ils estimaient que la règlementation alors en vigueur leur offrait très peu de marges après la commercialisation du pétrole et/ou du gaz naturel.
« J’espère que la nouvelle loi consolidera l’attractivité de l’Algérie dans le secteur du pétrole et du gaz et inversera des années de déclin des investissements étrangers », a-t-il précisé.
Le nouveau code pétrolier révise en profondeur les relations contractuelles entre les compagnies internationales et la société d’Etat et réévalue à la baisse les taux d’imposition dans l’amont.
Selon le vice-président de Sonatrach Toufik Hakkar, la nouvelle loi réduira la charge fiscale de plus de 20 %, ce qui est conforme à la moyenne mondiale. Avant son adoption, le taux d’imposition atteignait 85 % des recettes.
Olivier de Souza
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