(Agence Ecofin) - En Algérie, la société publique des hydrocarbures (Sonatrach) a annoncé qu’elle va opposer son droit de préemption à l’accord de cession des parts de la société américaine Anadarko au groupe français Total. Elle a expliqué que cette décision se justifie par une incompatibilité de la transaction avec le droit positif algérien.
« Anadarko, partenaire de Sonatrach sur le périmètre de Berkine, a sollicité, conformément à la loi sur les hydrocarbures, l’approbation du ministre de l’Énergie, pour le changement de contrôle d’Anadarko Algérie au profit de la société Occidental Petroleum. En vertu de la réglementation en vigueur, le ministre de l’Énergie s’est prononcé sur cette opération et a déclaré son incompatibilité avec le maintien d’Anadarko dans le contrat d’association sur le périmètre de Berkine », a expliqué le communiqué de Sonatrach relayé par l’agence de presse locale APS.
Il faut rappeler que conformément à l’accord de fusion-acquisition signé en août, Anadarko cèdera ses actifs à Occidental Petroleum qui à son tour cèdera les projets africains autrefois contrôlés par Anadarko à Total. Ces projets se retrouvent en Algérie, au Ghana, au Mozambique et en Afrique du Sud.
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