(Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, le Parlement vient d’ordonner le lancement d’une bouée de sauvetage de 4 milliards $ à l’Eskom, la compagnie énergétique nationale en pleine crise financière. Une décision qui a soulevé un tollé au sein de l’Alliance démocratique (DA), le principal parti de l’opposition qui estime qu’il s’agit d’un « chèque en blanc » signé à la compagnie.
Cette proposition de loi a été faite par Tito Mboweni (photo), le ministre des Finances en juillet dernier alors que la compagnie peinait à assurer le règlement de ses 30,7 milliards $ de dettes extérieures tout en s’acquittant de ses dépenses de fonctionnement. Le responsable avait demandé que l’Eskom s’engage à n’utiliser les fonds que pour le service de la dette et non pour des dépenses de fonctionnement. Des conditions que le comité parlementaire en charge du dossier n’a pas pu obtenir.
« L’un des problèmes les plus importants que nous avons à résoudre actuellement est de trouver les bonnes personnes pour gérer l’Eskom. Mettre en place un bon conseil des directeurs ainsi qu’une équipe de direction compétente », a affirmé Tito Mboweni lors de son passage au Parlement, quant aux priorités relatives à la sortie de crise.
Gwladys Johnson Akinocho
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