(Agence Ecofin) - En Tanzanie, la récente interdiction d’exportation de café brut par le gouvernement afin d’encourager l’ajout de valeur ne devrait pas avoir un impact significatif sur l’industrie, a confié à Reuters, Onesmo Niyegila, président de l’Union caféière de Kagera.
En effet, estime le responsable, une grande partie de la récolte de café du pays est déjà transformée avant d’être embarquée pour l’exportation notamment dans la région Nord-Ouest, une des principales zones de production.
La mesure annoncée la semaine dernière par le gouvernement, devrait entrer en vigueur à partir de la saison débutant en mai prochain.
Elle stipule entre autres, que le café devra être traité à un niveau similaire à celui des cerises lavées avant exportation et pas forcément au stade de produit final pour la consommation.
En 2017, la filière a rapporté 127,2 millions $ à la Tanzanie. Le pays anticipe une récolte de 65 000 tonnes de café en 2018/2019.
Espoir Olodo
Meknès, Maroc.