(Agence Ecofin) - En Côte d’Ivoire, une amélioration de la capacité financière et technique des petits exportateurs de cacao leur permettra de faire face aux acteurs internationaux de la filière. C’est ce qu’a indiqué à l’Agence Ecofin, Edward George (photo), directeur de la recherche chez Ecobank.
Cette stratégie permettra à terme de regagner la confiance des acteurs bancaires et d’éviter une crise similaire à celle de 2016/2017, qui avait vu un défaut de paiement sur près de 200 000 tonnes de cacao.
Si depuis cet épisode, la mise en place d’un marché au comptant est préconisée pour les petits acteurs, ceux-ci n’ont pas à être exclus de l’actuel système de vente par anticipation, indique le responsable.
Ce scénario est redouté par certains de nombreux observateurs de la filière en raison de la difficulté des exportateurs locaux à se procurer les financements bancaires durant cette saison liée à la réticence des établissements.
D’après le responsable, il revient d’abord au Conseil du Café-Cacao (CCC) de parfaire sa connaissance des petits exportateurs, notamment à travers une analyse de leurs comptes sur au moins trois saisons, et l’exigence d’un historique de performance.
En outre, estime M. George, le gouvernement ivoirien peut réformer son régime de taxation et de subvention afin de trouver un juste équilibre entre la protection et l’encouragement de l’initiative locale tout en ne favorisant pas l’émergence d’entreprises en faillite.
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.