(Agence Ecofin) - En Afrique de l’Ouest, la lutte contre la maladie virale du cacaoyer (Swollen Shoot) pourrait être une lutte de longue haleine.
Interrogée par Bloomberg, Judith Brown, virologue à l’Université de l’Arizona, estime qu’il faudrait attendre près de 15 ans pour réaliser de réels progrès dans la gestion de la maladie, selon des prévisions optimistes.
Décrite depuis 1936, l’affection progresse à grands pas dans la région qui fournit 75 % de la récolte mondiale. Au Ghana, la virose a atteint des niveaux alarmants avec 16 % des vergers infectés.
« Il y a un besoin de régénération radicale des plantations dans toutes les zones touchées », indique George Ameyaw, scientifique principal à l’Institut ghanéen de recherche sur le cacao.
Alors que les méthodes de détection précoce commencent à peine à être utilisées, d’après les experts, les initiatives se multiplient pour essayer de juguler le phénomène.
D’après Hervé Bisseleua, directeur du bureau ghanéen de la Fondation mondiale du cacao (WCF), un groupe de travail rassemblant des scientifiques africains, européens et américains a été formé pour diffuser des informations sur la maladie.
Pour sa part, le gouvernement ghanéen a annoncé en juillet dernier, une collaboration avec le centre israélien Volcani, sur les moyens de lutte contre la maladie.
Espoir Olodo
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