(Agence Ecofin) - La qualité des services bancaires internationaux en direction de l’Afrique n’a jamais été irréprochable, mais il semble que, depuis quelques mois, les dysfonctionnements se multiplient.
Dysfonctionnements dont les banques africaines réceptrices ne sont pas toujours responsables tant la chaîne bancaire compte d’intermédiaires.
Notre agence a fait elle-même l’expérience au quotidien.
Des délais de virements qui s’étendent parfois à plusieurs semaines.
Des prélévements pour frais, jusqu’à 10 fois supérieurs d’une banque à l’autre.
Et même des fonds purement et simplement perdus. Ainsi par exemple :
Dans ces deux cas de figure la banque émettrice, comme la banque réceptrice, ne se reconnaissent aucune responsablité. Le seul recours du client consiste alors à payer la banque émettrice pour « une recherche de fonds » qui pourrait éventuellement lui apprendre où la somme est restée bloquée.
Afin de mesurer l’ampleur et la fréquence de ces incidents, nous invitons nos lecteurs usagers des banques africaines à nous indiquer s’ils ont connu des expériences de ce type, et de nous en communiquer les détails (banque émettrice, banque réceptrice, dates, montants et éventuellement démarches entreprises.)
Ces informations sont à adresser à enquete at agenceecofin.com. Elle seront traitées avec attention et feront l’objet d’une synthèse aussi fidèle que possible.
Nous remercions toutes celles et ceux qui voudront participer à cette enquête.
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