(Agence Ecofin) - Sur 34 banques opérant au Ghana en 2017, seules 23 ont pu, au soir du 31 décembre 2018, se conformer aux exigences de capital minimum fixé par la Banque centrale du pays (BoG). Dans un communiqué, le régulateur du secteur bancaire indique que, sur les 23 banques qui disposent désormais d’un capital de 400 millions de cedis ghanéens (83 millions $), 16 ont procédé par capitalisation de l’excédent de leurs revenus et injection de nouveaux fonds dans leur capital.
Trois opérations de fusion ont été approuvées par la BoG (Atlantic Merchant Bank Ltd et Energy Commercial Bank ; Omni Bank et Bank Sahel Sahara et enfin First National Bank et GHL Bank) ce qui a permis à ces établissements de satisfaire aux exigences de fonds propres. A côté de cela, des fonds de pension ghanéens ont injecté des ressources au sein de cinq autres banques indigènes via la société de portefeuille Ghana Amalgamated Trust Ltd (GAT).
Parmi ces cinq institutions, l’on retrouve les banques à capitaux publics Agricultural Development Bank et National Investment Bank, les banques ayant fusionné (Omni Bank et Bank Sahel Sahara) et deux autres établissements à savoir Universal Merchant Bank et Prudential Bank.
Rappelons que c’est en septembre 2017 que la BoG a pris une nouvelle réglementation exigeant aux banques de relever le seuil de leurs fonds propres à 400 millions de Cedis.
Le délai donné à ces établissements était fixé au 31 décembre 2018. Cette mesure visait entre autres à renforcer le secteur bancaire ghanéen fragilisé par la faillite de plusieurs établissements bancaires.
Chamberline Moko
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.