La Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD) alloueront 230 millions $ au développement de l’agriculture commerciale en Angola, rapporte Macauhub. Dans le détail, une enveloppe de 130 millions $ viendra de la Banque mondiale alors que le reste de la somme sera déboursé par l’AFD.
Ce financement conjoint des deux institutions servira concrètement à financer près de 300 petites et moyennes entreprises opérant dans la chaîne de valeur agricole, notamment à l’étape de la production et de la transformation.
Pour bénéficier du projet, les entreprises devront disposer d’une expérience d’au moins deux ans dans le secteur agricole et fournir leur plan d’investissement.
D’après Pedro Dozi, coordinateur du projet, l’initiative sera lancée en novembre et s’étendra sur 6 ans. Elle ciblera, dans un premier temps, les provinces de Malanje, Kwanza-Nord et Kwanza-Sud.
Pour rappel, le secteur agricole compte pour 12% du PIB de l’Angola, mais emploie les deux-tiers de la population active, d’après les données du Département américain de l’agriculture (USDA).
Espoir Olodo
Lire aussi :
Au Malawi, la Chine a débloqué environ 3 millions $ au profit d’un projet visant à accroître l’utilisation des technologies modernes dans le secteur agricole, rapporte le quotidien local Nyasa Times.
L’accord de financement a été signé, le lundi dernier, par Joseph Mwanamvekha, ministre des Finances du pays, et Hongyang Liu, ambassadeur de la Chine près le Malawi.
Ce projet verra, entre autres, l’envoi par la Chine de 8 experts qui seront chargés de promouvoir, vulgariser et former les producteurs sur des technologies agricoles. Les cultures concernées par cette initiative sont le riz, le maïs, les légumes et les arbres fruitiers.
« Ce projet diffusera et partagera les technologies agricoles les plus utiles avec les populations malawites et conduira une coopération bilatérale pour aider le pays à revitaliser les zones rurales », indique le diplomate chinois.
Pour rappel, le secteur agricole compte pour environ 33 % du PIB du Malawi. Il emploie plus de 80% de la population active et fournit 90% des recettes d’exportations, d’après la BAD.
Espoir Olodo
Lire aussi :
Le Programme alimentaire mondial (PAM) déboursera 300 millions $ en faveur de l’amélioration de la situation alimentaire et nutritionnelle au Mozambique. C’est ce que rapporte macauhub qui mentionne un mémorandum d’entente, signé aujourd’hui à Maputo.
Concrètement selon Karin Manente, représentante du PAM au Mozambique, cette enveloppe devrait accroître l’assistance humanitaire et appuyer la lutte contre la faim notamment dans le centre, le nord et le sud du pays.
Alors que les deux premières zones avaient été frappées en mars et avril par les cyclones Kenneth et Idai, la dernière est sérieusement affectée par une sécheresse prolongée. D’après M. Manente, la moitié du montant annoncé a déjà été transférée au Ministère de l’Agriculture qui se chargera d’appliquer des mesures pour booster la production et la productivité.
Pour rappel, environ 80 % de la population mozambicaine exerce dans le secteur agricole, d’après les estimations du Département américain de l’agriculture (USDA).
Espoir Olodo
Le Rwanda a contracté le 25 septembre dernier, un prêt concessionnel de 18 milliards de francs rwandais (19,5 millions $) auprès du Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID), rapporte le quotidien The New Times.
L’accord financier a été paraphé par Claudine Uwera, ministre en charge de la Planification économique et Abdulhamid Alkhalifa, directeur général de l’OFID.
Cette enveloppe servira à financer deux projets d’adduction d’eau au profit de 4 districts de la Province du Sud que sont Muhanga, Kamonyi, Ruhango et Nyanza.
Ces projets devraient permettre de desservir environ 1,6 million de personnes dans les zones concernées. D’après Mme Uwera, ce prêt sera remboursé sur 20 ans, sur la base d’un taux d’intérêt annuel de 1,25 %. En outre, il est assorti d’une période de grâce de 5 ans.
Pour rappel, le gouvernement rwandais ambitionne d’atteindre un accès universel à l’eau d’ici 2024.
Espoir Olodo
Le Sénégal et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont entériné hier, la mise en œuvre du Projet d’appui à l’insertion des jeunes agripreneurs (Agrijeunes Tekki Ndawñi).
L’accord financier a été signé par Gilbert Houngbo, président du FIDA et Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.
D’une valeur de 93,3 millions $, ce projet a pour objectif d’impulser la création d’emplois dans les domaines de la production végétale, animale et piscicole à travers le développement de l’entrepreneuriat des jeunes ruraux.
L’initiative permettra notamment aux bénéficiaires de renforcer leur capacité de gestion de la production, de la transformation et de la commercialisation ainsi qu’améliorer leur accès à l’information et aux marchés.
Il concernera 4 zones agroécologiques du Sénégal comprenant les Niayes, le bassin arachidier, la zone sylvopastorale et la Moyenne Casamance. Environ 150 000 jeunes ruraux âgés de 15 à 35 ans, dont 50 % de femmes, devraient être impactés.
Le Projet sera cofinancé à hauteur de 51,9 millions $ par le FIDA, 10,7 millions $ par la BAD, 7,2 millions $ par le gouvernement sénégalais et 5,9 millions $ par les bénéficiaires.
Espoir Olodo
Lire aussi:
L’Agence française de développement (AFD) et l’Etat malien ont conclu, cette semaine, un accord de subvention du coton. Les documents ont été paraphés en marge de la visite officielle du Premier ministre malien Boubou Cissé, en France.
Avec cette facilité estimée à 18,5 millions d’euros, l’agence française vient en appui au projet Agreco (Projet d’appui à la transition agro-écologique du système de production en zone cotonnière du Mali). Ce projet vise une intensification écologique des productions et ambitionne d’améliorer les performances des réseaux des Sociétés coopératives de producteurs de coton (SCPC) et des Centres de gestion ruraux (CGR).
Si le Mali table sur une production record de 800 000 tonnes soit une hausse de 22 % pour cette campagne, l’impact environnemental de la culture de l’or blanc est un autre défi pour le pays d’Afrique de l’Ouest.
Outre le financement en faveur du coton malien, deux autres conventions, d’un montant total de 15 millions d’euros au profit de projets de développement, notamment la décentralisation, ont été signées.
Fiacre E. Kakpo
Le gouvernement britannique injectera 5 millions de livres dans le renforcement de l’utilisation des technologies agricoles au Nigeria. L’annonce a été faite par Harriett Baldwin (photo), la ministre d'Etat britannique pour l'Afrique.
Cette enveloppe sera débloquée via le fonds britannique UK aid et le Département du Développement international (DFID). Le montant ira au programme PLANT visant à accroître l’utilisation des nouvelles technologies dans le secteur agricole et à développer les compétences dans l’innovation agricole.
Cette initiative sera mise en œuvre en partenariat avec l’ONG TechnoServe et le British Council. Elle devrait concerner 200 entrepreneurs dans l’agrotechnologie et l’agrobusiness. Les bénéficiaires seront notamment accompagnés à travers un processus d’incubation qui permettra d’assurer que leurs idées soient viables du point de vue commercial.
Pour rappel, le secteur agricole fournit environ 25 % du PIB du Nigeria et occupe 22 % de la population active.
La Banque africaine de développement (BAD) débloquera 55,5 millions d’euros en faveur du Projet d’appui au développement des chaînes de valeurs du secteur de la pêche et de l’aquaculture (PASPA) qui sera mis en œuvre en Guinée équatoriale.
D’un coût d’environ 70 millions d’euros, cette initiative sera lancée à partir de janvier 2020 et durera 5 ans.
Le PASPA a pour objectif d’accroître et de valoriser la production piscicole grâce au développement durable de la pêche industrielle, artisanale ainsi que de l’aquaculture.
Il entend aussi contribuer à la réduction de la facture liée aux importations de poissons congelés et à l’exportation de produits halieutiques vers des pays de la sous-région.
S’agissant des principales retombées, environ 50 micro, petites et moyennes entreprises (MPME) sont prévues pour être créées grâce à l’initiative.
En outre, un volume additionnel de 19 000 tonnes de poissons devrait être commercialisé sur le marché intérieur et 300 coopératives seront formées.
Le PASPA devrait profiter à plus de 920 000 habitants d’une manière directe et indirecte.
D’après la BAD, la Guinée équatoriale dispose d’une zone exclusive économique (ZEE) couvrant 314 000 km² et 644 km de côtes.
Le pays possède des ressources halieutiques exploitables estimées à 74 000 tonnes de poissons.
Espoir Olodo
Le Fonds d'accélération du développement de l'agriculture (FADA) de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé l’octroi d’une subvention de près de 3,4 millions $ en faveur de 17 PME actives dans l’agriculture et l'agroalimentaire.
Ces entreprises sont réparties dans 8 pays africains que sont le Ghana, la Tanzanie, le Burkina Faso, le Malawi, le Mozambique, l’Ethiopie, le Nigeria et le Sénégal.
D’après Jonas Chianu, coordinateur du FADA, cette enveloppe permettra surtout aux entreprises de supporter les coûts liés à la préparation des projets afin de bâtir des projets bancables.
Les différents aspects abordés par les PME concernent notamment la transformation agricole, l’irrigation, les installations de commercialisation et la coopération avec les exploitants agricoles.
Ce nouvel appui du FADA épouse pleinement son objectif visant à booster le développement des PME agricoles et agroalimentaires à travers le continent.
Il est soutenu entre autres par les gouvernements américain, danois et suédois.
Espoir Olodo
Le Fonds international de développement agricole (FIDA) vient d’octroyer un financement de 24 millions $ au profit du développement du secteur arboricole au Liberia.
L’accord a été signé par Gilbert Houngbo, président du FIDA et Samuel Tweah (photo), ministre des Finances et de la Planification du développement.
Cette enveloppe ira au Projet d'élargissement de l'arboriculture II (TCEP II) d’un coût global de 47,6 millions $.
L’initiative vise à revitaliser le secteur arboricole dont la performance a été durement touchée par la guerre civile qui a notamment conduit à la fuite des exploitants.
Elle ciblera principalement 10 000 producteurs de cacao dans le comté de Lofa qui abrite 30 % de la main-d’œuvre totale active dans la production cacaoyère.
Les actions du projet tourneront notamment autour de la remise en état des plantations existantes et la création de nouvelles et de l’amélioration des techniques post-récolte.
Le projet devrait aussi travailler à l'amélioration de l’accès aux marchés ainsi que de la qualité et de la quantité de la production de cacao des exploitants.
Le Liberia est le 9e producteur africain de cacao avec environ 12 000 tonnes de fèves en 2017/2018 d’après les données de l’Organisation internationale du cacao (ICCO).
D’une manière globale, l’agriculture fournit des moyens de subsistance pour près de 60 % de la population du Liberia selon le FIDA.
Espoir Olodo
Le Japon vient de faire don de 2854,05 tonnes de farine de blé à la Côte d’Ivoire, pour une valeur (achat et acheminement) d’environ 200 millions de yens (environ un milliard de FCFA). Cette initiative du gouvernement japonais entre dans le cadre de « l’aide alimentaire KR » au titre de l’année fiscale 2016.
Selon l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Kuramitsu Hidéaki, cette aide est destinée à soutenir les actions du Gouvernement ivoirien en vue de contribuer à garantir la sécurité alimentaire dans le pays.
Pour sa part, le ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Koné, a fait remarquer que le gouvernement ivoirien est tenu, « conformément à l’accord de don », de déposer tous les produits de la vente ce lot de farine de blé sur un « compte de contrepartie » à partir duquel seront financés des projets de développement économique et social, identifiés conjointement par les deux parties. Concernant ce « fonds de contrepartie », Kuramitsu Hidéaki, a précisé qu’il servira à « financer divers projets de développement socio-économique dans les domaines, entre autres de l’agriculture, de l’éducation et d’approvisionnement en eau potable ».
Notons que l’aide alimentaire KR est une coopération financière non-remboursable qui a pour objectif de permettre aux pays en voie de développement qui font face à la pénurie alimentaire d'acheter des céréales comme riz, blé et maïs. Cette aide a commencé en 1968, selon le règlement de l'aide alimentaire qui fait partie de la Convention internationale des céréales signée en 1967 au cours de Kennedy Round (KR) du GATT.
Pour Kuramitsu Hidéaki, l’aide alimentaire KR ne se limite pas uniquement à une aide destinée à la fourniture de farine de blé. En effet, elle a aussi pour objectif d’améliorer la balance des paiements du pays et de favoriser d’importantes économies de devises qui auraient dues être affectées à l’importation de denrée alimentaire.
S’agissant de la Côte d’Ivoire, outre la farine de blé, le pays a reçu 54 000 tonnes de riz blanchi d’une valeur totale de 17,7 milliards FCFA (environ 30 millions $), au titre des années fiscales 2008, 2009, 2012, 2013 et 2014.
Zeinab Dosso (Stg)
Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a signé avec le gouvernement centrafricain, un accord de financement de 12,4 millions $ au profit du Projet de relance des cultures vivrières et du petit élevage dans les savanes (PREVES).
D’un coût global de 29 millions $, ce projet vise à renforcer la production, la transformation et la commercialisation des spéculations agricoles (arachide, maïs, niébé, haricot rouge, manioc) et du petit bétail (caprins, ovins, porcins et volailles).
Il s’attèlera aussi à la promotion des pratiques durables permettant aux agriculteurs de s’adapter aux effets du changement climatique, notamment les sécheresses et les inondations.
L’initiative interviendra dans quatre sous-préfectures que sont Bouar, Baoro, Bossemptélé et Yaloké et devrait toucher 30 000 ménages vulnérables.
Elle devrait aussi contribuer à la formation de 450 jeunes dans la transformation et la commercialisation des produits ciblés.
En outre, la construction de 12 entrepôts de stockage de produits agricoles et de 8 magasins de stockage d’engrais est prévue au terme du projet.
En Centrafrique, l’agropastoralisme fait vivre 74% de la population et compte pour 52% du PIB. Le pays n’exploite que 800 000 hectares de terres agricoles sur un potentiel évalué à 15 millions d’hectares.
Espoir Olodo
Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a lancé hier dans le cadre de la Journée internationale des femmes, une campagne ayant pour objectif de réduire les inégalités homme-femme dans le secteur agricole.
Baptisée « Real Groundbreakers » (De vraies pionnières), cette initiative entend mettre en lumière, l’importante contribution des femmes dans l’agriculture en général et dans les zones rurales en particulier. Elle a également pour ambition de mobiliser grâce à sa plateforme numérique, le soutien de tous les acteurs du monde rural et agricole dans le cadre de l’amélioration de l’accès des femmes aux facteurs de production.
D’après le FIDA, les femmes comptent pour environ 50% de la main-d’œuvre agricole en Asie de l’Est et en Afrique subsaharienne, contre 20% en Amérique latine. En dépit de cette place importante, celles-ci ont beaucoup d’obstacles à surmonter, de l’accès au financement aux droits fonciers en passant par la formation.
En effet, indique l’organisation, la superficie de terres que possèdent les hommes est en moyenne trois fois plus grande que celle des femmes et celles-ci ne reçoivent que 5% des ressources de vulgarisation comparativement aux hommes.
En outre, 15% des femmes sont des propriétaires de terres agricoles en Afrique subsaharienne contre moins de 5% en Afrique du Nord et en Asie occidentale. « Si l’on garantissait aux femmes le même accès que les hommes aux ressources et intrants agricoles, les exploitations gérées par des agricultrices pourraient voir leur production s’accroître de 20 à 30%, ce qui permettrait de réduire de 100 à 150 millions, le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde. », souligne un rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentaire (FAO).
« Combler les disparités entre femmes et hommes dans l'agriculture est profitable pour l'ensemble de la société, car cela permet d'augmenter la productivité, de faire reculer la pauvreté et la faim et de favoriser une croissance économique plus équitable. », indique Charlotte Salford, vice-présidente adjointe du Département des relations extérieures et de la gouvernance du FIDA.
Espoir Olodo
Au Burundi, le Projet d'intensification de la production agricole et de réduction de la vulnérabilité (PIPARV-B) a bénéficié d’un don de 27,5 millions $ du Fonds international de développement agricole (FIDA).
L’entente de financement a été signée hier par Domitien Ndihokubwayo, ministre des Finances, du Budget et de la Planification du développement, et Gilbert Houngbo, numéro un du FIDA.
Le projet d’un coût de 101 millions $ a pour objectif global de réduire la malnutrition infantile chronique et contribuer à l’amélioration de la situation nutritionnelle de 235 000 ménages.
Ciblant 5 provinces du pays (Gitega, Karuzi, Kayanza, Muyinga et Ngozi), l’initiative s’accentuera sur l’élevage du petit bétail, la pêche, l’aviculture, l’apiculture, le riz et le lait.
S’agissant des impacts du PIPARV-B, il est attendu notamment que 6 000 membres de coopératives accèdent à des semences et des plants de qualités résistant aux changements climatiques de même qu’à des infrastructures de stockage et de transformation.
Hormis ce volet, le projet compte réhabiliter 150 km de pistes rurales et construire plus de 100 magasins de stockage de produits vivriers.
D’après les données de Afreximbank datant d’octobre 2017, l’agriculture emploie près de 93% de la population.
Espoir Olodo
Casablanca, Maroc : « Quelle assurance dans un monde d’incertitudes ? »