(Agence Ecofin) - Selon une récente étude de la CNUCED, le Tchad pourrait attirer des investissements directs étrangers importants en diversifiant son économie. Ces niches de flux d'investissement se concentrent dans les secteurs de l'agriculture et de l'élevage, poursuit l’étude.
Selon la CNUCED, le renforcement du rôle du secteur privé dans l'économie, serait une aubaine pour le gouvernement qui cherche à transformer le pays en une économie émergente d'ici 2030. Dans ce cadre, un programme de réformes en vue d’améliorer le climat des investissements a été initié.
Au Tchad, l'économie reste fortement tributaire de l'industrie pétrolière, qui reçoit l'essentiel des flux d'Investissements directs étrangers (IDE). Cependant, certains autres secteurs pourraient tirer parti des IDE et aider le pays à réaliser des progrès significatifs vers un développement inclusif et durable.
Comme le montre le rapport de la CNUCED, le Tchad est le deuxième producteur mondial de gomme arabique au monde. De plus, la production de sésame, de karité, de spiruline et d'arachide pourrait également se développer et, elle aussi, attirer d'importants IDE.
En outre, l'élevage, une ressource majeure de l'économie, troisième en Afrique, présente également un potentiel immense. Attirer des investissements supplémentaires dans ces secteurs pourrait, entre autres, aider à surmonter les problèmes de sécurité alimentaire.
L’amélioration du cadre des affaires serait un atout de taille. Des "mesures réglementaires et institutionnelles concrètes pour améliorer l'environnement des entreprises sont nécessaires pour mieux exploiter le potentiel du Tchad et atteindre ses objectifs", a déclaré James Zhan, directeur des investissements et des entreprises de la CNUCED.
Stéphane Billé
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.