(Agence Ecofin) - Une nouvelle crise s’annonce à la tête de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci). Le 21 janvier 2014, Moussa Traoré avait volontairement quitté ses fonctions de président, au lendemain de sa suspension d’exercice du métier de journaliste pendant 6 mois. La sanction avait été prononcée par le Conseil national de la presse (Cnp) pour une affaire de tentative de corruption dans laquelle Moussa Traoré est mêlé.
Six mois sont passés et Moussa Traoré, dont le mandat s’achève en 2015, a décidé de retrouver son poste. Mais la présidente intérimaire, Habiba Dembélé Sahuet (photo), ne l’entend pas de cette oreille. L’affrontement entre les deux a commencé par des déclarations médiatiques interposées. Jeudi 31 juillet, le premier a donné un point de presse pour annoncer son retour. « En tant que président élu de l’Unjci et conformément à nos statuts et règlements intérieurs, j’ai le plaisir de vous annoncer qu’à partir de cet instant, je reprends mes fonctions de président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire de plein droit », a-t-il déclaré.
Moussa Traoré a ensuite expliqué que les démarches entreprises pour une passation des charges avec la présidente intérimaire sont restées sans suite. « Usant des prérogatives que me confèrent nos textes, j’ai décidé de convoquer dans l’urgence un conseil exécutif, aux fins de convoquer un congrès extraordinaire dans les meilleurs délais », a-t-il conclu.
Ce même 31 juillet, Habiba Dembélé Sahuet, présentatrice vedette du journal télévisé à la Rti, a réagi en déclarant à l’agence Alerte info : « Il y a une seule présidente, c’est Habiba Dembélé.Moussa Traoré ne peut pas, en l’état actuel des choses, convoquer un congrès extraordinaire. » Mme Sahuet a d’ailleurs annoncé pour ce vendredi 1er août, une réunion du Conseil exécutif qui va statuer sur le cas Moussa Traoré, élu en mai 2012 pour un mandat de 3 ans.
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