(Agence Ecofin) - Le gouvernement algérien n'envisagerait pas, du moins pour le moment, d'abandonner ou de réviser la politique de subvention des carburants, mais compterait sur l'implication des consommateurs à préserver ce produit énergétique. Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a mis au grand jour cette position du gouvernement algérien dans un entretien, mardi, à l'APS, apprend-on.
Pour le moment, l'abandon des subventions de carburant « n'est pas à l'ordre du jour », assure le ministre, tout en estimant que, malgré la chute des prix du pétrole, l'Algérie a les moyens pour faire face à ce choc. « Nous allons continuer à dépenser mais nous devons veiller à gaspiller moins (...). Nous devons arrêter de gaspiller tous ces produits et ressources qui sont soutenus par l'Etat: sucre, huile, farine, électricité et carburant », a-t-il précisé.
Abderrahmane Benkhalfa explique qu'en dépit de la dégringolade des cours du brut, l'Algérie dispose encore d'une marge de manœuvre pour faire face à cette situation, soulignant que le pays n'est pas au stade d'adopter une politique d'austérité ou d'arrêter les subventions.
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