(Agence Ecofin) - 37 ministères et quelques institutions publiques burkinabés sont désormais accessibles sur internet via un site web. Le 25 octobre dernier, Gilbert Noël Ouédraogo, le ministre des Transports, des Postes et de l’Economie numérique a présidé le lancement officiel de ces plateformes, considérées comme de dernière génération. Pour le gouvernement burkinabé, ces outils visent à donner une meilleure visibilité des administrations publiques et de leurs actions pour l’amélioration de la vie des populations.
Le nouveau e-gouvernement sera maintenant plus proche des citoyens. À travers leur site web, chaque ministère pourra recueillir leurs doléances et critiques sur la conduite des missions qui leurs ont été assignées. Le Burkina Faso pense qu’avec cette initiative qui suscite la participation de tous, le pays avancera plus sereinement vers un développement consensuel. Un montant annuel de 3 à 5 millions FCFA sera alloué à chaque ministère et institutions publiques pour la gestion de leur site web.
L’ensemble des sites web sont hébergés au niveau du Ministère des transports, des postes et de l’économie numérique qui a acquis, en août et septembre 2012, deux serveurs et des logiciels. Cela permettra de faire des économies sur la bande passante internationale. Le ministère a aussi formé les gestionnaires des sites à leur animation. C’est la direction générale de coordination du programme de développement des TIC qui a piloté le projet depuis son démarrage.
Le Burkina Faso fait l’expérience du projet d’e-gouvernement depuis 2005. Mais à cause d’un certain nombre d’obstacle tels que la rigidité de la plateforme, l’inadaptation des sites, etc., il n’a pu être mené correctement. En 2011, une nouvelle orientation l’a remis sur les rails. Le projet a intégré cette fois des ingénieurs informaticiens, des prestataires de services et des chargés de communication ont été associés au projet.
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